ENCORE plus de convictions sur la Chine : les actions chinoises en Afrique surperformeront à long terme. Comme de coutume en début d’année, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la Chine est en tournée en Afrique. Cette année, Wang Yi, à la tête d’une forte délégation, Wang Yi s’est rendu au Nigeria, en République démocratique du Congo, au Botswana, en Tanzanie et aux Seychelles. Il est important de souligner que c’est le premier membre du gouvernement chinois de haut rang à effectuer une visite officielle en RDC depuis des lustres.
La tournée du ministre des Affaires étrangères chinois dans ces pays africains n’est pas un fait anodin. Depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques, la Chine et les pays africains se sont toujours témoignés compréhension, confiance et soutien mutuels. Partout où il est passé, Wang Yi a transmis un message clair : La Chine est pour l’amitié et la coopération, respecte les intérêts fondamentaux de ses partenaires et leurs préoccupations majeures, adhère au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui, et soutient le multilatéralisme et la démocratie dans les relations internationales. Et en demande la réciproque.
Un nouveau plan de 50 ans
Décryptage : la Chine aspire à travailler avec les pays africains et élaborer avec eux un plan pour les 50 prochaines années. La Chine apprécie beaucoup la compréhension et le soutien constants des pays africains. Elle continuera à les aider à jouer un rôle plus important sur la scène internationale, ainsi qu’à sauvegarder leur souveraineté, leur sécurité et leurs intérêts de développement. Wang Yi a souligné que cette année serait une année importante pour les relations sino-africaines. Le moment est donc venu d’élaborer des plans d’ensemble pour la coopération.
Selon le ministre chinois des Affaires étrangères, son pays est prêt à renforcer sa coopération avec les pays africains dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, des investissements, du libre-échange, de l’éducation et dans bien d’autres secteurs encore. La Chine souhaite également importer davantage de produits africains, et invite les pays africains à participer activement à l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) et à venir partager les opportunités de développement offertes par la Chine.
Wang Yi a indiqué que depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), il y a 20 ans, la coopération Chine-Afrique a réalisé des grands progrès dans tous les domaines. La Chine est prête à travailler de concert avec les pays africains pour organiser un nouveau meeting du FCSA et planifier la prochaine étape de la coopération Chine-Afrique. Par ailleurs, il a confié que la Chine félicite l’Afrique pour le lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) le 1er janvier 2021. D’après lui, il s’agit d’une étape importante pour l’Afrique en termes de solidarité et d’auto-amélioration, et d’un progrès substantiel dans le processus d’intégration économique africaine. Ajoutant que la Chine était prête à envisager une coopération avec l’Afrique en matière de libre-échange. Aujourd’hui, il est évident que des pays africains attachent une grande importance au développement d’une coopération étroite avec la Chine, et considèrent celle-ci comme « un partenaire de coopération stratégique spécial ». Des stratégistes avancent que la Chine va encore parler d’elle cette année au vu de sa gestion de la crise sanitaire due au Covid-19, et de sa reprise économique rapide. Elle a relancé sa croissance avec très peu de relance budgétaire et monétaire. On peut donc raisonnablement s’attendre à une surperformance des actions chinoises sur les dix prochaines années, soulignent ces stratégistes. Convaincus que l’ouverture de son marché obligataire sera le nouvel eldorado de l’investisseur à la recherche de rendement, de qualité IG, et de diversification car il très peu corrélé aux autres actifs obligataires.