Quant aux autres pays, ils présentent soit un risque politique moyen, soit un risque politique élevé. Dans la catégorie des pays à « risque moyen », il y a l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie en Afrique du Nord et une bonne vingtaine de pays situés au Sud du Sahara : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Kenya, la Zambie, la Tanzanie, le Cameroun, l’Éthiopie, le Bénin, le Togo, le Nigeria, le Liberia, la Sierra Leone, le Gabon, l’Éthiopie, Madagascar, le Congo-Brazzaville, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, Djibouti, le Lesotho, le Swaziland, l’Ouganda. Par ailleurs, dans la zone rouge, soit celle des pays où il existe un « risque élevé », se trouvent l’Égypte et la Libye, en Afrique du Nord, à cause respectivement de la menace terroriste djihadiste et de la guerre civile. Une autre vingtaine d’États et de territoires d’Afrique subsaharienne sont également dans cette catégorie. Il s’agit du Tchad, du Niger, du Mali, du Soudan du Sud, de la Côte d’Ivoire, de l’Érythrée, du Burundi, du Sahara occidental, de la République démocratique du Congo, du Zimbabwe, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Équatoriale, des Comores et de la Gambie. Le cabinet britannique de gestion des risques globaux estime qu’il y a un « risque extrême » en Centrafrique et en Somalie, deux pays frappés par des conflits armés sanglants.