BONNE nouvelle. « Après une longue période de baisse » de l’aide publique au développement française (APD), « le budget 2019 comptera un milliard d’euros en autorisations d’engagements supplémentaires », a souligné Emmanuel Macron, le président français, confirmant une annonce faite en février dernier. « Redonnons à notre politique d’aide au développement une ambition nouvelle », a-t-il souhaité, dans un discours annuel sur sa politique étrangère devant les ambassadeurs de France.
Le niveau d’aide de la France est toujours en-deçà de celui du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Dès le début de son mandat, en mai 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à doper l’aide française au développement, tombée à 0,38 % du revenu national brut (RNB) en 2016, pour la faire passer à 0,55 % à la fin de son quinquennat, en 2022. Ce niveau reste toutefois en-deçà de l’objectif international de 0,7 % atteint par le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Le président français a appelé à faire de cette aide « une véritable politique d’investissement solidaire » et promis « une nouvelle dimension partenariale (…) pour mieux associer la société civile, la jeunesse, les entreprises, les diasporas ». Emmanuel Macron a également annoncé « une nouvelle loi d’orientation et de programmation pour entériner notre trajectoire d’aide », une « politique ambitieuse d’évaluation pour suivre les résultats de cette aide » et « des réorganisations profondes » autour de l’Agence française de développement (AFD).
Ces mesures sont au cœur d’un rapport sur l’aide au développement remis à Edouard Philippe, le 1ER Ministre français, par le député Hervé Berville, dont Emmanuel Macron a salué le travail. Les organisations non gouvernementales se sont dans l’ensemble félicitées de ces annonces.