Après son nul (2-2) à Kinshasa, face à l’équipe algérienne de Sétif, le club kinois est condamné à réaliser un exploit au match retour. La mission semble difficile, mais pas impossible pour les Dauphins noirs qui ont prouvé que rien ne leurs font peur.
L’Entente sportive Sétif reçoit le 1er novembre, à Alger, l’Association sportive Vita Club pour le compte de la finale retour de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). Le club algérien, qui a contraint Vita Club à concéder un match nul, le 26 octobre, lors de la finale aller, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, pourrait être tenté de gérer ce résultat qui l’arrange. En perspective, on s’entend à un match retour très disputé entre les deux formations. Même si ce score joue plus à l’avantage de Sétif que de Vita Club, les deux équipes conservent, tout de même, leurs chances de remporter la finale. Lors du match aller, Vita Club n’a pas pu dominer son adversaire. Le dispositif tactique (un 4-3-3) mis en place par l’entraîneur, Florent Ibenge, n’a pas suffi pour prendre de l’ascendant sur Sétif qui, dans cette compétition, a mieux joué à l’extérieur. Il n’est pas le seul. Le club congolais a aussi démontré, lors de ses matches joués à l’extérieur, qu’il savait voyager. Il n’a perdu qu’à Lubumbashi, face au Tout-Puissant Mazembe (1-0). Les Dauphins noirs n’ont plus perdu le reste de leurs rencontres disputées à l’extérieur, notamment contre l’équipe d’Al Hilal Omdurman du Soudan (1-1, à Khartoum). Vita Club a surpris tout le monde en battant les Egyptiens de Zamalek à l’aller comme au retour. Et, en demi-finales, le Club sportif Sfaxien a connu le même sort. Battus 2-1 au match aller à Kinshasa, les Tunisiens se sont inclinés sur le même score devant leur public. Les Congolais n’ont pas perdu un seul match à domicile depuis le début de la compétition. Les Algériens eux, ont plutôt concédé leur première défaite à l’extérieur face à Mazembe en demi-finales retour (3-2), à Lubumbashi.
Des atouts à faire valoir
Depuis son bon comportement en quarts de finale, (deuxième du groupe B, après le CS Sfaxien), l’équipe algérienne a pris goût au jeu. Pourtant, son entraîneur ne visait qu’une place dans le dernier carré de la compétition. Champion d’Afrique en 1988, le club sétifien ne jure désormais que sur un nouveau sacre continental, le deuxième de son histoire, après la finale manquée de 2009. Avant ces deux manches de la finale, Sétif avait remporté la dernière confrontation contre les Congolais. Du côté de Vita Club, les statistiques sont presque identiques. Champion d’Afrique en 1973 et finaliste en 1981, il cherche à rééditer le même exploit le 1er novembre à Alger. « On ne joue pas une finale pour la perdre », prévenait Florent Ibenge, le coach de vert et noir bien avant le mach aller. Vita Club et Sétif ont donc des atouts qui permettent à chacun d’espérer faire un bon match. Seulement, un nul blanc ou un score inférieur aux résultats réalisés à Kinshasa pourrait faire très mal à Vita Club, qui est obligé de gagner ce match, même par une petite marge. C’est donc une mission qui s’avère difficile mais pas impossible pour une équipe qui n’a pas cessé d’étonner l’Afrique cette saison.