Le président de la commission agriculture et forêt de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Jean- Claude Hoolans, plaide pour l’allégement fiscal dans le secteur de l’agriculture, en vue de créer un environnement favorable aux entreprises. Il a estimé que la fiscalité et la parafiscalité dans ce secteur, représentent 40 % du chiffre d’affaires. Cela constitue, selon lui, une entrave pour le retour des investisseurs.
Jean-Claude Hoolans a, à ce sujet, fustigé les impôts et autres taxes que l’administration douanière et certains services font payer aux importateurs. Ces taxes sont, parfois, en contradiction avec la loi agricole congolaise. Il a salué les efforts déployés par le gouvernement congolais dans la relance du secteur agricole. « Si l’on veut arriver à une croissance économique inclusive, distributive et capable de développer le secteur agro-industriel, il faut, a-t-il souligné, libérer le secteur agricole congolais de toutes les entraves et lui permettre de jouer son rôle de pourvoyeur des recettes et d’emplois. La modernisation de l’agriculture congolaise est un impératif et implique, d’abord, un diagnostic clair afin d’identifier les besoins d’accompagnement, selon les réalités contextuelles de chaque province.
Le patronat congolais préconise pour la relance dudit secteur, la mise en place des mesures d’application de la loi agricole, la rationalisation des systèmes fiscaux par la mise sur pied d’une fiscalité et d’une parafiscalité, qui répondent aux exigences du développement et de restructuration du système fiscal, selon les normes internationales.