KINSHASA pourrait être un marché porteur pour sa marque de vêtements si elle s’y prend bien. « Ça peut porter parce que je vois beaucoup de gens porter le tee-shirt estampillé Kinshasa. Les Kinois sont fiers de porter le tee-shirt… C’est question de mettre en place une stratégie pour les attirer. Mes yeux ne suffisent pas, il faut aller sur le terrain, voir quelle cible viser étant donné que mes moyens ne permettent pas de viser tout le monde à la fois. Bref, je dois encore tâter le terrain », affirme Nina Mujinga.Mujinga est une marque en devenir. Elle n’a que quelques mois. « C’est une marque en construction, il faut laisser le temps au temps. Il y a plein de choses qui arrivent et que je mets en place », précise Nina Mujinga. Actuellement, elle travaille avec une entreprise qui se charge de produire uniquement quand elle a des commandes. « Ça m’évite d’avoir du stock à la maison et donc des pertes, surtout par ce temps de la pandémie de Covid-19 », fait-elle remarquer. Seul problème, pour l’instant, c’est la logistique : « Avec le Covid-19, il y a souvent des retards de livraison avec les transporteurs. Pendant que je suis en séjour ici, j’ai reçu des commandes et j’ai juste vérifié et validé sur mon téléphone. C’est vraiment pratique. » Pour les commandes et la vente en Afrique, par précaution, Nina Mujinga demande à être contactée directement par mail ou à travers les réseaux sociaux (Instragram…). « Les commandes arrivent chez moi et de chez moi, je livre les produits via une agence. Mais il arrive aussi que le fournisseur livre directement les produits aux clients. C’est très pratique mais il y a encore des choses à travailler : la logistique, le temps d’attente de chez le fournisseur au client… », fait-elle savoir.