NICE, (AFP) – La ministre déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a tiré un bilan mitigé de la 7e édition des Jeux de la Francophonie qui s’achève à Nice (sud) dimanche, surtout marquée par des défections d’athètes africains.
“Il n’y a pas eu beaucoup de public et pas de couverture médiatique au point que les jeunes (participants) en ont été choqués”, a regretté la ministre qui a rencontré des sportifs.
“C’est comme si personne ne savait que les Jeux de la Francophonie avaient lieu à Nice… Il faut plus de communication !”, a estimé une joueuse de tennis de table gabonaise.
“Il n’y a que la France qui ne prend pas conscience de l’importance de ces grandes manifestations”, a répondu la ministre.
“Il faut que la France s’autoanalyse sur la Francophonie. (…)”, a-t-elle conclu.
Ces jeux ont surtout été marqués par la défection de participants africains.
Sept Djiboutiens, qui devaient participer aux épreuves de hip-hop, et trois Ivoiriens -parmi lesquels deux lutteurs- se sont évanouis dans la nature en milieu de semaine.
Ils avaient été précédés par dix participants de République démocratique du Congo (sept basketteuses, deux cyclistes et un footballeur).
“Il faut relativiser les choses: depuis une vingtaine d’années, tous les grands événements sportifs à rayonnement mondial vivent ce type de situation”, avait commenté le directeur du Comité national des jeux de la Francophonie (CNJF) Bernard Maccario.